Sang famille (Michel Bussi)

Polar enquête Sang famille Michel Bussi chronique

Résumé :

« Je m'appelle Colin Rémy. J'ai seize ans. Je suis orphelin.
C'est du moins ce que tout le monde m'a toujours dit. Pour ma part, je ne l'ai jamais vraiment cru.
C'est aussi pour cela que je suis retourné cet été d'août 2000 à Mornesey, la petite île anglo-normande au large de Granville où j'ai passé les premières années de ma vie.
C'est alors que tout a basculé dans la folie.
Quel rapport entre mon histoire et l'évasion de deux prisonniers lors d'un transfert vers le centre de détention, semant la panique sur Mornesey au coeur de la saison touristique ?
Dois-je croire les légendes de l'île ? Mornesey serait peuplée de bagnards et de leurs descendants... Un trésor légendaire, la Folie-Mazarin, dormirait dans le labyrinthe de souterrains creusés sous l'île.
A qui puis-je faire confiance ? »

 

Mon avis :

Il s'agit du premier roman de Bussi que je lis, après avoir beaucoup entendu parler de cet auteur. Mes impressions sont mitigées et voici pourquoi.

J'ai été prise dans l'histoire dès l'introduction, et comment faire autrement ? On se retrouve aux côtés d'un jeune homme, séquestré par plusieurs personnes dont on comprend qu'elles attendent quelque chose de lui (mais on ignore quoi). Le reste du livre permet de retracer l'histoire afin de savoir comment Colin, le jeune homme, s'est retrouvé dans cette situation critique.

Le concept d'huis clos sur une île imaginaire, proche de Jersey et de Guernesey est séduisant et presque tout le roman se déroule sur cette île qui prend vie au fil des pages.

Du héros, Colin, on ne sait pas grand chose au départ, seulement qu'il est orphelin et que son passé et son histoire familiale sont auréolés de mystère. Lui-même a d'ailleurs des doutes sur la manière dont se serait déroulée la mort de ses parents.

D'un chapitre à l'autre, on suit deux personnages : Colin Rémy et Simon Casanova, un employé municipal chargé de sécurité sur l’île qui va voir son quotidien bouleversé suite à l'évasion de prisonniers en cours de transfert et qui se trouve embarqué dans cette histoire qui le fascine et qu’il veut élucider. Chacun va donc mener son enquête et on passe d’une théorie à l’autre : une hypothèse est échafaudée, puis s’effondre, des fausses pistes sont lancées avec brio.

Plutôt plaisant tout cela, alors pourquoi mon avis est-il mitigé ?

J'ai eu vraiment beaucoup de mal à m’attacher aux personnages (je n'ai pu m'attacher à aucun d'eux en fait). Pourtant la psychologie de Colin est crédible : il cherche à comprendre qui étaient ses parents en même temps qu’il veut élucider le mystère autour du chantier archéologique sur lequel ceux-ci travaillaient. Il alterne entre espoir, idéalisation, dégoût, compréhension… Mais j’ai trouvé les personnages antipathiques, trop négatifs (tous). Un ressenti difficilement explicable. Je n’avais pas de plaisir à me retrouver en leur compagnie en me plongeant dans le roman. Je voulais juste connaître le fin mot de l’histoire. Heureusement, les révélations finales sont bien amenées, elles donnent une réponse satisfaisante aux énigmes qui ont jalonné le roman.

 

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