Le desperado (Clifton Adams)

Roman western Le desperado Clifton Adams chronique

Résumé :

"- Je veux savoir ce qui se passe, dit maman.

- Ne t'affole pas, répondit mon père. Ray vient d'avoir des ennuis avec la police d'Etat, à John's City... Et j'estime qu'il vaut mieux qu'il s'en aille avec Talbert jusqu'à ce que les choses se soient tassées. On ne sait jamais ce que feraient ces maudits cavaliers yankees, sous le coup de la colère.

Car malmener un agent de la police fédérale, au Texas, en 1869, c'était prendre un aller simple pour la potence."

 

Mon avis : 

Accrochée par le titre et la quatrième de couverture sur laquelle figure l’extrait faisant office de résumé ci-dessus, j’ai dévoré ce roman, au demeurant assez court, en une journée.

Ambiance Western, mais plus proche d’un film de Sergio Leone que de la Petite Maison dans la Prairie ! Ou comment un jeune homme évoluant dans une époque violente où les règlements de compte et les représailles étaient monnaie courante et où les « forces de l’ordre » ne valaient guère mieux que les bandits, va basculer du statut d’adolescent un peu bagarreur à celui de criminel en fuite. Un enchaînement de circonstances, une propension à la violence, un désir de vengeance suite à un drame familial, une rencontre inattendue… Et un desperado est né.

J’ai adoré suivre le parcours de Tall Cameron, qui reste attachant tout au long de l’histoire, dont on partage les réflexions, les tourments et la glissade sur la pente du crime. Le garçon est doué dans le maniement des armes et on suit son apprentissage, aux côtés de l'un des meilleurs tireurs du Texas. Tall tuera avec facilité mais non sans questionnements. Pour se défendre au départ. Mais où s’arrête la légitime défense et où commence le meurtre délibéré ?  La mort est partout au fil des pages, les duels sont nombreux, les trahisons aussi et la fin peut survenir à tout moment. On retient son souffle et on dévore chapitre après chapitre. S’enfonçant de plus en plus dans le crime, Tall Cameron perd contact avec sa vie quotidienne et ses proches. Dès lors, lui reste-t-il encore une possibilité de retour en arrière ? Ou doit-il simplement se contenter de survivre comme il peut, avec toujours plus de violence ?

 

Ceux qui ont lu ma série thriller « Tuer n’est pas vivre » devineront pourquoi le personnage m’a plu ! Je ne peux d’ailleurs que vous recommander de lire « Le desperado ». Et bonne nouvelle… J’ai découvert qu’il y avait une suite ! Je l’ai déjà commandée…

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