L'homme aux rubans noirs (Jean d'Aillon)

Résumé :

Pourquoi Paul de Gondi, coadjuteur de Paris, est-il si terrifié par le vol d’une lettre qu’il conservait dans sa chambre du Petit Archevêché ? Qui est vraiment Nicolas Perrier, cet orfèvre de la rue de Montmorency qui raconte à chacun être le descendant de l’alchimiste Nicolas Flamel et être capable, comme son ancêtre, de transformer l’or en plomb ? Qu’est devenue la petite-fille de Mathieu Molé, le président du Parlement de Paris, qui a été enlevée à sa mère, novice à Saint-Antoine-des-Champs, pour être abandonnée devant l’église Saint-Landry ? Qui a battu Michel Particelli d’Emery, le contrôleur général des Finances qui redoute d’être envoûté par quelque sorcier ? Qui est cette mystérieuse confrérie de l’index qui poursuit de sa férocité les libres penseurs et principalement Savinien Cyrano de Bergerac, accusé d’avoir assassiné le comédien du théâtre du Marais, Philidor ?
Cinq récits ténébreux et surprenants dans la vie de Louis Fronsac, l’homme aux rubans noirs, durant la régence d’Anne d’Autriche, de 1644 à 1647. Cinq histoires durant lesquelles l’ancien notaire devenu chevalier et marquis de Vivonne percera d’étonnants secrets, du Cloître de Notre-Dame à la Cour des miracles, en compagnie du commissaire Gaston de Tilly et des deux reîtres Bauer et Gaufredi.
Cinq aventures criminelles dans un Paris qui gronde contre le Mazarin.

 

Mon avis :

C'est le deuxième livre de Jean d’Aillon que je lis (toujours du roman historique orienté polar, mais à une autre époque : j’avais lu les aventures de Guilhem d’Ussel, au Moyen-Age). Cette fois, c’est sous la régence d’Anne d’Autriche que l'histoire se déroule. Globalement, j’ai moins accroché à celui-ci qui est constitué de 5 grandes nouvelles, sur la forme d’intrigues policières et de mystères. J’ai un peu retrouvé l’ambiance et le style des enquêtes de Nicolas Le Floch (héros enquêteur de J-F Parot, sous Louis XV) auxquelles je n’ai jamais vraiment accroché. Je pense que ce sont simplement les époques qui me plaisent moins. Il y a aussi beaucoup d’allusions dans ces nouvelles à d’autres aventures de Louis Fronsac (l’enquêteur) narrées dans d’autres livres de d’Aillon. Un peu trop parfois, on a l’impression qu’en n’ayant pas lu les autres histoires, on s’y perd dans les personnages et les relations qui les lient.

 

J’ai tout de même bien accroché à la nouvelle « L'enfançon de Saint-Landry », dont le sujet tourne autour des enfants abandonnés, illégitimes, et de tout le trafic qui se mettait en place à l’époque autour d’eux. L’histoire est prenante et touchante. A l’inverse, je n’ai pas réussi du tout à « entrer » dans la première nouvelle « La lettre volée » : mon esprit a survolé la lecture (lecture au mauvais moment ? Cela arrive parfois), de même pour « L’héritier de Nicolas Flamel » qui pourtant a un coté ésotérique qui aurait dû me séduire. Je fus assez convaincue par « Le maléfice qui tourmentait M. d’Emery », histoire surprenante et apparemment basée sur des faits historiques avérés ! Je vous laisse le plaisir d’en découvrir le détail. Quant à la dernière nouvelle « La confrérie de l’Index », elle est l’occasion de côtoyer les personnages de Cyrano de Bergerac et de sa belle cousine Roxane (qui ont vraiment existé) et également de découvrir quelques secrets du Pont Neuf. Sympathique et plaisant.

 

Une impression d’ensemble en demi-teinte donc, à vous de vous faire votre avis !

 

 

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